07 02, 2002

Jospin : sida, connais pas

Par |2023-11-24T16:17:44+01:00jeudi 7 février 2002|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , |

Personne ne connaît le nombre de personnes séropositives en France. Le système de surveillance épidémiologique qui permettrait de le savoir est aujourd'hui bloqué par Lionel Jospin. Le dispositif de Déclaration Obligatoire de Séropositivité (DOS) qui devait être mis en place au plus tard en janvier 2002 ne sera vraisemblablement pas opérationnel avant les élections.

07 02, 2002

news from Athènes

Par |2023-11-24T16:17:45+01:00jeudi 7 février 2002|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , , , , , , , , , , , , |

Du 28 au 31 octobre dernier, se tenait à Athènes la 8ème conférence européenne sur les aspects cliniques et les traitements de l'infection à VIH. La conférence fut studieuse et riche comme en témoigne le résumé qui suit, inévitablement trop court et très rapide mais qui permet de constater à quel point nous avons apprécié la qualité des «State of the art lectures», synthèses de l'état des connaissances, ainsi que des nouveautés présentées. Un bon cru, au dire de nombre de participants.

01 02, 2000

Zéro !

Par |2023-11-24T16:18:17+01:00mardi 1 février 2000|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , |

On pourrait croire qu'il s'agit d'un hasard. Le Directeur Général de la Santé, Lucien Abenhaïm, est épidémiologiste. Il devrait donc aimer les chiffres, et se battre pour leur existence. C'est pourtant tout le contraire qui se passe : aujourd'hui, plus personne ou presque en France ne produit de chiffres sur l'évolution de l'épidémie de sida. Au mieux, on se réfère à des études datant de 1997 et de 1998. Les autres chiffres ne sont que des projections, dérivant de résultats dégagés du suivi de cohortes. Or, sans chiffres, pas de visibilité. Pas de malades, pas de nouveaux séropos, pas de coinfectés VIH-VHC, pas de morts, pas de femmes, pas d'hommes. Rien. Que des suppositions.

01 02, 2000

Epidémiologie : coinfection VIH-VHC

Par |2023-11-24T16:18:17+01:00mardi 1 février 2000|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , |

Le 23 juin 1999 une enquête dénommée « un jour donné » a été effectuée dans les hôpitaux. Elle vise les patients séropositifs au VIH et a pour but d'établir un état des lieux en matière de coinfection VIH-VHC. Pour cette enquête, tous les services hospitaliers susceptibles de recevoir des patients VIH+ ont été sollicités. 46 hôpitaux, dont 20 en Ile-de-France, ont répondu. 990 patients VIH+ ont été retenus pour l'enquête. Il y a trois mois la DGS annonçait un taux de coinfection en france de 9%. Or, cette étude montre que sur les 990 personnes séropositives au VIH, 314 sont coinfectées par le VHC, soit 33,5%. Ce pourcentage appliqué à la population séropo VIH recensée (120 000 cas), indiquerait donc environ 40 000 cas de coinfection VIH-VHC en France.

01 07, 1999

Epidémiologie : l’anonymat nominatif

Par |2023-11-24T16:18:24+01:00jeudi 1 juillet 1999|Catégories : Archives|Mots-clés : , , |

Act Up-Paris, comme d'autres associations de lutte contre le sida, demande depuis longtemps que l'épidémiologie cesse d'être l'outil de propagande d'un Etat pressé de faire passer l'épidémie pour maîtrisée. Entre autres urgences, pour permettre l'élargissement et l'affinement du champ d'observation de l'infection à VIH, l'intégration des personnes séropositives dans les données épidémiologiques s'impose - ne serait-ce que pour rendre définitivement clair que le recul relatif du nombre de décès ne peut être confondu avec la fin de l'épidémie.

01 01, 1999

épidémie cachée – malades ignorés

Par |2023-11-24T16:18:33+01:00vendredi 1 janvier 1999|Catégories : Archives|Mots-clés : , |

Des courbes en chute libre, des histogrammes qui s'effondrent, des séries de chiffres décroissants : lorsqu'on jette un coup d'oeil rapide sur le Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire, il ne faut pas longtemps pour se convaincre que l'épidémie de sida est maîtrisée en France. Illusion d'optique. Lorsqu'on délaisse les évolutions semestrielles de l'épidémie au profit d'une analyse à long terme, lorsqu'on compare, sous les résultats globaux, sa propagation dans les différentes populations, lorsqu'on casse la nomenclature obsolète des « groupes de transmission » (homosexuel, hétérosexuel, toxicomane) par une comparaison plus fine des situations sociales, on découvre une toute autre épidémie. On apprend par exemple, sous la diminution du nombre de nouveaux cas de sida, une augmentation constante du nombre de malades. Ou bien, sous le recul généralisé des infections opportunistes, une stabilité alarmante du nombre de personnes qui ne découvrent leur séropositivité qu'aux premiers symptômes du sida. Ou encore, derrière la baisse générale de la mortalité, de scandaleuses disparités entre Français et étrangers, entre cadres et ouvriers, entre hommes et femmes. On découvre en somme, sous les données épaisses que l'Etat publie de manière rituelle, une épidémiologie plus gênante qu'il rechigne à rendre publique. Reléguées à l'arrière-plan, ces données dessinent pourtant le vrai visage de l'épidémie. Aujourd'hui, Act Up-Paris les dévoile.

Aller en haut