01 03, 2001

Edito

Par |2023-11-24T08:13:39+01:00jeudi 1 mars 2001|Catégories : Act Up-Paris|Mots-clés : , , , , , |

Bernard Kouchner est de retour. On ne s'en cachera pas : le départ de Dominique Gillot nous soulage. Son incompétence, son incompréhension de notre sentiment d'urgence, son absence de volonté politique avaient fini de nous désespérer définitivement.

08 02, 2001

A quoi pourrait servir Bernard Kouchner ?

Par |2023-11-24T16:18:02+01:00jeudi 8 février 2001|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , , , , , , |

Mardi 6 février, Lionel Jospin a rappelé Bernard Kouchner pour remplacer Dominique Gillot, qui, en deux ans, s'est contentée de cautionner l'immobilisme du gouvernement sur les questions de santé. En tant que ministre délégué, Bernard Kouchner dispose aujourd'hui d'une marge de manœuvre beaucoup plus importante que lors de son mandat au secrétariat d'Etat à la Santé, [...]

01 01, 2001

Vers l’assistance médicale à la procréation ?

Par |2023-11-24T16:18:05+01:00lundi 1 janvier 2001|Catégories : Archives|Mots-clés : , , |

Dans Action n°69 nous exposions les problèmes que rencontrent les couples sérodifférents, dont l'homme est séropositif, et qui souhaitent avoir un enfant. Alors que dans d'autres pays européens, il est possible d'accéder, en pareil cas et sans trop de difficultés, à l'assistance médicale à la procréation (AMP), réduisant ainsi considérablement les risques de contamination, les couples concernés en France se trouvaient jusqu'alors dans une impasse. Seuls deux protocoles de recherche permettaient d'accéder à l'AMP : l'un en cours à Toulouse, et l'autre à Paris ; ils sont pourtant depuis longtemps complets et affichent une très longue liste d'attente. Aucune possibilité donc, de recourir à une AMP, sauf en se rendant à l'étranger à ses frais.

01 01, 2001

AGDPD, les suites

Par |2023-11-24T16:18:05+01:00lundi 1 janvier 2001|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , |

Au cours de l'Assemblée Générale des pédés, le 7 novembre 2000, et afin d'expliquer les insuffisances de la prévention dans les lieux de consommation sexuelle, Jean-François Chassagne, le président du Syndicat National des Entreprises Gaies (SNEG), invoquait des difficultés de financement. La baisse des subventions empêcherait toute politique efficace de prévention dans les établissements gais, et notamment la bonne disponibilité de capotes, de gel et de brochures d'information. Le SNEG s'était néanmoins engagé à nous présenter dans les plus brefs délais des propositions concrètes afin de remédier à cette situation.

01 10, 2000

Edito

Par |2023-11-24T08:13:09+01:00dimanche 1 octobre 2000|Catégories : Act Up-Paris|Mots-clés : , , , , , |

A la RéPI du 27 septembre dernier, qui portait sur " les virus résistants et les nouvelles contaminations ", j'ai eu la surprise de voir des têtes dans le public, que j'avais plutôt l'habitude de croiser dans le Marais et non pas dans le milieu sida. Mais voilà, leur présence s'expliquait : ils étaient devenus séropositifs. Face à cela, j'ai toujours eu un sentiment partagé qui mêle découragement et rage.

10 07, 2000

la poudre aux yeux

Par |2023-11-24T16:18:10+01:00lundi 10 juillet 2000|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , |

C'est devenu une habitude : à chaque conférence, l'Etat français, en la personne du ministre de la Santé du moment, multiplie les déclarations tonitruantes, lance des idées généreuses et spectaculaires, et vante le caractère exemplaire de l'engagement français dans la lutte contre le sida.

01 03, 2000

Edito

Par |2023-11-24T08:26:13+01:00mercredi 1 mars 2000|Catégories : Act Up-Paris|Mots-clés : , , |

Août 1999. Elle s'appelle Dominique Gillot. Elle est Secrétaire d'Etat à la Santé. Elle comprend la douleur des personnes séropositives. Elle est « choquée » que des malades en échappement n'aient pas accès à des nouveaux traitements. Elle prétend lors de son arrivée porter le FSTI avec « toute sa détermination et sa sensibilité ». Elle [...]

01 03, 2000

Nos corps / leurs discours

Par |2023-11-24T16:18:16+01:00mercredi 1 mars 2000|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , , |

Il ferait presque bon être employé par l'Administration Pénitentiaire : dans des locaux bien placés - à deux pas des bars du Marais - et discrets - rien n'indique sur ce bâtiment anonyme que c'est d'ici que sont contrôlées la totalité des prisons françaises. On y travaille à son rythme, sans trop de contraintes. Mais selon Martine Viallet, Directrice de l'Administration Pénitentiaire, on y travaille pourtant : sur les alternatives à l'incarcération pour les petites peines, sur l'axe « continuité des soins », sur le renforcement de la formation des médecins des UCSA - les Unités de Consultation et de Soins Ambulatoires, qui ont remplacé les infirmeries dans les établissements carcéraux. Martine Viallet se dit même favorable aux minima sociaux, tant pour des raisons « humaines » (comprendre, dans un élan lyrique, la dignité des détenus) que purement « cyniques » - les aides aux démunis assumées par l'Administration Pénitentiaire seraient ainsi remplacées par des prestations sociales financées par les Affaires Sociales. Elle reconnaît que « la prison est un lieu de promiscuité où il existe des rapports de force ». Martine Viallet est vraiment une bonne copine. Pour les détenus, elle fait de son mieux. Elle est, pourtant, incapable de nous fournir le moindre calendrier d'exécution de ces réformes. Serions-nous trop pressés ?

01 02, 2000

Epidémiologie : coinfection VIH-VHC

Par |2023-11-24T16:18:17+01:00mardi 1 février 2000|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , |

Le 23 juin 1999 une enquête dénommée « un jour donné » a été effectuée dans les hôpitaux. Elle vise les patients séropositifs au VIH et a pour but d'établir un état des lieux en matière de coinfection VIH-VHC. Pour cette enquête, tous les services hospitaliers susceptibles de recevoir des patients VIH+ ont été sollicités. 46 hôpitaux, dont 20 en Ile-de-France, ont répondu. 990 patients VIH+ ont été retenus pour l'enquête. Il y a trois mois la DGS annonçait un taux de coinfection en france de 9%. Or, cette étude montre que sur les 990 personnes séropositives au VIH, 314 sont coinfectées par le VHC, soit 33,5%. Ce pourcentage appliqué à la population séropo VIH recensée (120 000 cas), indiquerait donc environ 40 000 cas de coinfection VIH-VHC en France.

01 02, 2000

Les associations sont lasses d’attendre la campagne de la DGS sur les Hépatites B et C

Par |2023-11-24T16:18:18+01:00mardi 1 février 2000|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , , , |

Les 18 et 19 janvier 2000 avaient lieu à Sida Info Service deux journées de formation sur les hépatites et la coinfection par les virus du sida (VIH) et de l'hépatite B (VHB) ou C (VHC). Cette formation gratuite était organisée à l'attention des associations par le Kiosque Info Sida. Le mardi 18 janvier était consacré à l' « histoire naturelle des hépatites », avec le Dr St Hilaire, hépatologue à l'hôpital Foch (qui intervenait sur l'hépatite B et la coinfection VIH-VHB) ; le Dr Zylberberg, hépatologue à l'hôpital Necker (hépatite C et coinfection VIH-VHC) ; et le Dr Derouineau, du Centre de Dépistage Anonyme et Gratuit (CDAG) du Figuier (dépistage des hépatites). Le mercredi 19 janvier portait sur les problèmes de « prise en charge spécifique » posés par la coinfection, avec le Dr Sananes, de l'ECIMUD de l'hôpital Bichât (prise en charge des toxicomanes et substitution) ; Sylvie Aubague et Pierre Cano, de l'Association Nationale de Prévention de l'Alcoolisme ; Etienne Mater, de l'association ASUD/ Auto-Support Usagers de Drogues (sur la réduction des risques) ; et Gérald Sanchez, d'Act Up-Paris (pour un premier de bilan concernant la coinfection VIH-VHC et l'urgence de la prise en charge des personnes doublement infectées). Au vu du succès de cette première édition, l'organisation d'une nouvelle formation a été envisagée pour le mois de mai, conçue sur le même modèle.