Ce sont des structures résultant du regroupement des services spécialisés pour l’alcool et les drogues (CCAA et CSST), prévu par le décret du 14 mai 2007. La plupart sont en cours de constitution.

Ces centres médico-sociaux, peuvent être gérés par des établissements publics de santé (hôpitaux) ou par des associations de loi 1901.

01 04, 2010

Secret médical et soins sous couvert d’anonymat

Par |2023-11-24T16:13:47+01:00jeudi 1 avril 2010|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , , |

Tant que l’usage de drogues restera interdit par la loi et passible de sanctions pénales, la situation des consommateurs et consommatrices à l’égard du système de soins restera ambiguë et incertaine.

01 04, 2010

Le droit des malades usagèrEs de drogues

Par |2023-11-24T16:13:47+01:00jeudi 1 avril 2010|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , , , , , , |

Il n’est pas rare que les usagèrEs de drogues admisE dans des établissements de soins ne soient pas considéréEs comme des patientEs comme les autres.

14 08, 2000

ni délinquants, ni malades

Par |2023-11-24T16:18:09+01:00lundi 14 août 2000|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , |

Le 17 juillet dernier, un juge d'instruction du tribunal de grande instance de Pontoise perquisitionnait un programme méthadone de Sarcelles, le centre Rivages, et saississait les dossiers médicaux de ses usagers, dans le cadre d'une enquête pour trafic de stupéfiant. Stupeur : un juge se permet de transgresser l'esprit de la loi de 1970, censée pourtant protéger des poursuites pénales les usagers qui choississent de suivre un traitement. Mais pire stupeur encore, à lire les journaux : eh bien oui, apprend-on, les juges sont habilités à saisir tout dossier médical, dès lors qu'ils enquêtent sur " un trafic de stupéfiants ". Autant dire - puisque dès lors qu'on est usager de drogues, on devient potentioellement trafiquant - qu'aucun dossier d'usager n'est à l'abri d'investigation judiciaires, ni dans un centre méthadone, ni nulle part ailleurs. Le texte qui suit a reçu le soutien des associations ASUD, le Tipi, Techno + et de l'Observatoire des Droits des Usagers. Publié dans Libération du 14 août, et diffusé par fax dans de nombreux centres méthadone, il a sucité plus d'une réaction de soutien. Aucun signe de vie en revanche, du côté des autorités sanitaires. Fin septembre, le centre Rivages n'avait toujours aucune nouvelle du secrétariat à la Santé, qui s'était pourtant engagé à recevoir son comité de soutien avant octobre. Affaire à suivre, évidemment.

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