La pénétration du [VIH-> mot445] à l’intérieur de la [cellule->mot541] nécessite au préalable une étape qui est la reconnaissance par l’enveloppe virale ([GP120-> mot647]) de molécules de surface de la cellule ciblée appelées [récepteurs-> mot1546] et co-récepteurs. Leur fonction habituelle est de reconnaître des substances solubles connues sous le nom de [chémokines-> mot1660] (substances chimio-attractantes). Le récepteur ayant la plus haute affinité pour le VIH est la molécule [CD4-> mot535]. Un co-récepteur est également nécessaire à la pénétration du [virus-> mot465], ce peut être soit la molécule [CXCR4-> mot1612], reconnue seulement par les VIH-1 qui se répliquent dans les lignées de cellules T en induisant une [fusion-> mot1613] cellulaire (virus [inducteurs de syncytium->mot765] ou SI), soit une autre molécule nommée [CCR5-> mot532], exprimée surtout par les [lymphocytes T-> mot252] mémoires et les [macrophages-> mot536], utilisée par les VIH-1 lymphotropes et aussi par les virus monocytotropes [Non Inducteurs de Syncitium (NSI)->mot 764]. La découverte de ces récepteurs a permis la mise au point de substances (dérivées des chémokines) capables de bloquer l’entrée du virus dans la cellule hôte en empêchant la reconnaissance d’un ou des co-récepteurs par le VIH. Ils ont également une action favorable sur la restauration immunitaire.

Voir [SI/NSI-> mot764] et [chémokines-> mot1660].

02 03, 2006

Anti-CCR5, mais c’est quoi ce truc ?

Par |2023-11-24T16:15:42+01:00jeudi 2 mars 2006|Catégories : Archives|Mots-clés : , |

CCR5, CXCR4, si ces sigles ne sont pas très clairs pour la plupart des personnes vivant avec le VIH, il s'agit pourtant d'éléments importants à prendre en compte. Depuis quelques années les chercheurs travaillent à en comprendre la fonction et à savoir l'utiliser pour mieux combattre le VIH. Profitons de ces colonnes pour faire le point des connaissances actuelles dans ce domaine.

01 03, 2001

Back from Chicago, cru 2001

Par |2023-11-24T16:18:00+01:00jeudi 1 mars 2001|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , , , , , , , , , , , , , , |

Du 4 au 8 février dernier s'est tenue à Chicago la " 8e conférence sur les rétrovirus et les maladies opportunistes ". Cette conférence rassemble tout ce que le milieu du sida compte de chercheurs et de médecins spécialistes. Elle a été conçue pour permettre chaque année aux scientifiques de se rencontrer et de travailler dans la " sérénité ", loin de l'effervescence des conférences mondiales et des tribulations activistes. La tendance de cette huitième année s'inscrit dans la lignée des dernières : après une forte prépondérance de la clinique, la recherche médicale s'oriente de plus en plus vers la compréhension des mécanismes, tant de la cible à combattre, le VIH, que de l'immunité. L'évolution des techniques biomédicales, ces dernières années, se fait sentir dans le domaine du sida comme dans d'autres : la lutte contre le virus passe de plus en plus par une analyse fine du fonctionnement des protéines virales, des mécanismes de l'infection, des stratégies de l'immunité, afin que soient mises au point des molécules capables d'agir suivant un schéma théorique soigneusement élaboré et expérimenté en laboratoire. Le temps du " screening ", de l'essai plus ou moins aléatoire, évolue progressivement vers une pharmacie de synthèse, fine mécanique de la biologie moléculaire.

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