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Aujourd’hui, des centaines d’activistes venus du monde entier ont manifesté à New York pour appeler les pays riches à tenir leurs promesses et à ne pas reculer sur les objectifs d’accès aux traitements. La marche était organisée par les activistes américains d’Act Up-New York, Health GAP, Act Up-Philadelphia, Housing-Network, mais de nombreuses autres organisations étaient représentées : T.A.C (Treatment Action Campaign, Afrique du Sud), Médecins sans frontières, ALCS-Maroc et de nombreux activistes venus du Nepal, d’Indonésie, de Thaïlande, d’Inde et de Birmanie. Tous étaient venus dénoncer le double jeu des pays riches. Une représentante d’Act Up-Paris s’est exprimée devant la mission de la Commission Européenne et a demandé l’arrêt des négociations d’accords bilatéraux meurtriers. « Lives before pharmaceutical companies’s profits ! » (« les vies avant les profits de l’industrie pharmaceutique).

Les activistes voulaient dénoncer le déroulé des négociations qui se tiennent depuis lundi à l’ONU entre les Etats membres, dans le but de parvenir à une déclaration finale présentée en clôture de la Session Spéciale des Nations Unies sur le VIH (UNGASS) qui se tient actuellement à New York. L’ensemble des activistes ont interpellé les pays sur les points suivants : – Inverser la courbe de l’épidémie, c’est possible, si l’on s’en donne les moyens : Si les pays riches augmentaient, au lieu de globalement les baisser, leurs contributions financières à la lutte contre le sida, au cours des cinq prochaines années, cela permettrait d’en effet inverser la courbe de l’épidémie (actuellement, il y a 1 mise sous traitement contre 2 personnes contaminées dans le même instant). Parvenir à de tels objectifs c’est possible, mais il faut : – Augmenter la contribution financière à la lutte à hauteur des besoins – Stopper l’ensemble des accords commerciaux (FTA/ALE, ACTA, etc.) négociés actuellement qui menacent de remettre complètement en cause l’accès aux génériques à bas prix. Depuis la première Session Spéciale des Nations Unies sur le VIH en 2001, il n’aurait été possible de mettre 6 millions de personnes sous traitements sans une chute du prix des traitements de première ligne obtenue grâce à la compétition par les génériques. – Respecter les droits humains et les populations vulnérables telles que les pédés, les usagerEs de drogues, les sex workers, les femmes, les trans’ et les prisonniers.