Ce contenu a 14 ans. Merci de lire cette page en gardant son âge et son contexte en tête.

De nombreux témoignages rapportés aux associations font état de rapports difficiles entre les travailleurSEs du sexe et les forces de police. Confiscation des préservatifs et des médicaments, insultes racistes et sexistes, chantage, refus d’enregistrer des plaintes pour viol ou agressions de la part de proxénètes ou de clients. Ces agissements sont totalement illégaux.

En cas de problèmes avec la police, il faut impérativement contacter les associations. Elles peuvent vous soutenir dans vos démarches afin de vous apporter le soutien moral dont vous aurez besoin. Elles peuvent également vous défendre et enregistrer ce genre d’exactions pour les dénoncer publiquement, en respectant votre anonymat (par exemple, l’association Cabiria).

En ce qui concerne les contrôles d’identité, les arrestations et les gardes à vues, vous pouvez vous référer aux conseils indiqués dans le guide du manifestant arrêté du Syndicat de la Magistrature. Sachez qu’en cas de garde à vue, si vous n’avez pas d’avocatE, il vaut mieux contacter une association spécialisée qui se chargera de vous en trouver unE dont l’expérience est adaptée à votre problème.

En cas d’agression de la part d’un client ou d’unE passantE, il faut impérativement porter plainte. Si vous hésitez dans cette démarche, les associations pourront vous aider.