Ce contenu a 11 ans. Merci de lire cette page en gardant son âge et son contexte en tête.

Des parallèles peuvent être établis entre l’infection par le VIH et les maladies auto-immunes : dysfonctionnement du système immunitaire, chronicité des traitements avec leurs lots d’effets secondaires, nécessité d’une observance rigoureuse et impact psychologique sur le long terme quand le diagnostic nous est délivré dans nos jeunes années. Au-delà des similitudes entre ces maladies, il existe des liens plus difficiles à établir entre l’infection par le VIH et l’apparition concomitante d’une maladie auto-immune. Cette association était connue dès les premiers temps de l’épidémie. Nous vous proposons de faire l’état des connaissances à ce sujet aujourd’hui, en tentant de répondre à de multiples interrogations. Le VIH favorise-t-il effectivement l’apparition de manifestations ou maladies auto-immunes ? À quel moment est-on plus susceptible de développer celles-ci ? Les traitements antirétroviraux empêchent-ils leur apparition ou les favorisent-ils ? Y a-t-il un profil spécifique chez les personnes séropositives ? Quels sont les facteurs de risque et sont-ils différents de ceux de la population séronégative ? Après le témoignage d’une de nos militantes pour illustrer les difficultés rencontrées pour établir un diagnostic, nous donnerons la parole au docteur Olivier Lambotte, médecin et chercheur du service de médecine interne de l’hôpital Bicêtre, qui nous expliquera ce que sont les maladies auto-immunes avant d’engager la discussion sur leurs liens avec l’infection au VIH.

Documents joints