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La recherche doit redevenir la priorité qu’elle a cessé d’être. Nous défendons une recherche publique forte, indépendante des lobbys industriels, et qui dialogue avec la société civile. Recherche fondamentale, en sciences sociales ou clinique : aucun domaine ne doit être négligé. Nous proposons par ailleurs des pistes pour le financement.

La loi doit contraindre la recherche, publique ou privée, à mieux prendre en compte des populations qu’elle a négligées : les femmes, les usagErEs de drogues, les enfants,
les trans ou les personnes co-infectées
par le VIH et les hépatites
– populations aujourd’hui exclues ou insuffisamment représentées dans les essais cliniques sur le sida et les hépatites.

Si les traitements disponibles actuellement sont plus efficaces, la qualité de vie des personnes atteintes doit être une préoccupation majeure de la recherche.

Un plan d’urgence pour la prise en charge des personnes co-infectées VIH/hépatite C doit être mis en place. Il imposera à l’industrie des essais sur les nouveautés thérapeutiques incluant ces personnes et favorisera leur accès aux nouveaux traitements.
Il comprendra aussi un renforcement de
la recherche publique en la matière, des campagnes de sensibilisation auprès du grand public, une diversification des outils de réduction des risques pour les usagErEs de drogues et une meilleure coordination
de la prise en charge VIH et hépatites.