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Il y a de quoi s’inquiéter en tant que séropositifVEs quand on sait que la dépression fait partie du quotidien de près de 40 % d’entre nous. Si nous avons accès aux traitements, il faut faire face à leurs effets indésirables et à leurs complications qui ont une grande influence sur notre qualité de vie. Les visites chez nos infectiologues permettent d’aborder les préoccupations biologiques ou médicales qui accompagnent le fait de vivre avec le VIH, mais elles laissent rarement la place pour que se libère la parole sur ces effets indésirables et notre état émotionnel.

Nous accueillerons des malades et des spécialistes de la dépression pour animer le débat autour de plusieurs axes : – La réalité de la dépression: depuis sa définition médicale à celle vécue au quotidien grâce aux témoignages d’un homme et d’une femme, les épisodes dépressifs étant plus fréquents chez les femmes. – L’origine du taux élevé de dépression chez les séropositifVEs: en s’attachant à déterminer l’origine des différences entre hommes et femmes, ainsi que la part due à notre propre vécu par rapport au VIH, aux traitements, à leurs effets secondaires, voire au VIH lui-même. – L’influence de la dépression sur l’évolution de la pathologie: en détaillant les mécanismes sous-jacents (dérégulation hormonale et impact sur le système immunitaire, etc.), tout en soulignant l’importance d’obtenir un diagnostic médical fiable afin de ne pas englober sous la dépression des symptômes la mimant, mais dus à l’évolution de la pathologie (anémie, carence en nutriments, démence par exemple). – La prise en charge concrète de la dépression chez les séropositifVEs : en mettant en avant l’impact que la dépression peut avoir sur la prise des traitements, ainsi que les problèmes d’interactions médicamenteuses entre antirétroviraux et antidépresseurs.

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