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A l’occasion du Conseil d’Administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, qui se tiendra du 9 au 11 novembre à Addis Abeba, les ONG du nord et du sud réunies autour de la campagne internationale « Re-Mind the Gap » lancent une semaine mondiale d’action. MERCREDI 4 NOVEMBRE 2009 à 10h30
Hôtel de Ville (Salle de réunion du sous-sol, entrée 5 rue Lobau – 75004)
Attention : présentation d’une pièce d’identité obligatoire

Eric Fleutelot (Sidaction) interviendra sur la situation dans les pays les plus pauvres, où les ruptures de traitements se multiplient. – Fogué Foguito (Positive Generation) interviendra en dupleix depuis Yaoundé pour évoquer la situation au Cameroun et l’appel des activistes du sud adressé à leurs présidents – Patrick Bertrand (Avocats pour la santé) interviendra depuis la conférence mondiale sur le paludisme qui se déroule à Nairobi. – Emmanuel Trenado (Coalition PLUS) interviendra sur les enjeux de la réunion du Conseil d’administration du Fonds Mondial qui s’ouvrira à la fin de la semaine à Addis Abeba (Ethiopie). – Barbara Alfandari (Solidarité Sida) présentera la campagne Re-Mind the gap – Pauline Londeix (Act Up-Paris) conclura sur les opportunités d’action et les revendications de la campagne. Contexte : À quelques mois de la date fixée comme objectif pour l’accès universel aux traitements, aux soins et à la prévention du VIH/sida par les pays du G8, moins de 40% des PVVIH à travers le monde ont accès à un traitement. Depuis sa création en 2002, le Fonds Mondial a permis de mettre sous traitements antirétroviraux plus de 2,3 millions de séropositifs dans les pays les plus pauvres. Il a permis à 5,4 millions de malades d’avoir accès aux traitements contre la tuberculose et a distribué près de 88 millions de moustiquaires imprégnées contre le paludisme, Aujourd’hui, le Fonds Mondial est menacé par la crise de financement qu’il traverse. En effet, victime de son succès, le Fonds Mondial n’est plus en mesure d’honorer l’ensemble des demandes de financements qui lui ont été faites. Dans les pays les plus pauvres, cela se traduit déjà par des ruptures de médicaments et par des listes d’attente pour la mise sous traitement. La menace d’une année 2010 sans nouveaux financements pour les pays du sud devient réelle et sera discutée lors de ce Conseil d’Administration.