mourir pour de l’eau
Un détenu séropositif entame une grève de la faim pour le respect de sa prescription médicale. Pour des raisons de confidentialité, il nous est impossible de donner le nom des détenus et de la maison centrale concernée.
Un détenu séropositif entame une grève de la faim pour le respect de sa prescription médicale. Pour des raisons de confidentialité, il nous est impossible de donner le nom des détenus et de la maison centrale concernée.
La XIIème Conférence internationale sur le sida en Afrique qui se déroule du 9 au 13 décembre tombe à point nommé pour rappeler au Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et la malaria l'une de ses raisons d'être : financer l'achat de médicaments pour les malades des pays pauvres.
Nous, personnes vivant avec le VIH, acteurs et associations de la lutte contre le sida, réunis à la XIIème CISMA du 9 au 13 décembre 2001 à Ouagadougou (Burkina Faso), exigeons solennellement l'accès aux traitements antirétroviraux pour les malades des pays en développement. C'est pourquoi, nous demandons au Fonds mondial d'inscrire l'achat de traitements antirétroviraux ainsi [...]
Plus de 36 millions de personnes sont atteintes par le sida dans le monde et plus de 10 000 personnes meurent chaque jour faute d'avoir accès aux médicaments qui pourraient leur sauver la vie. Or, le prix des médicaments est une entrave majeure à leur accessibilité. Et la production de médicaments génériques, ainsi que la diversification des sources d'approvisionnement sont indispensables pour que l'ensemble de la palette thérapeutique anti-VIH/sida soit enfin abordable, durablement, pour les malades des pays pauvres.
Alors que l'attention internationale est braquée depuis deux mois et demi sur la guerre qui se déroule en Afghanistan et que des moyens considérables sont consacrés à ce conflit, nous manifesterons le 1er décembre pour qu'une autre guerre ne soit pas plus désertée qu'elle ne l'est déjà : la lutte contre le sida.
samedi 1er décembre 2001 : journée mondiale de lutte contre le sida Après le 11 septembre, il aura fallu peu de temps aux Etats-Unis et à leurs alliés pour se mettre sur le pied de guerre. Une coalition mondiale, des budgets sans limite, une médiatisation quotidienne, la mise au pas de l'industrie pharmaceutique : les pays [...]
Guillaume Dustan va bientôt publier un nouveau livre. Il semble utile de préciser deux ou trois faits.
Je ne prétends pas faire une critique littéraire des livres de Dustan. Mais lorsqu'un livre fait entrer ainsi, de façon limpide, des personnes réelles, nous ne sommes plus dans la fiction, dans la création mais sur la scène publique, celle de l'opinion. La position politique de l'écrivain se lit clairement.
Depuis plus d'un an, un débat sourd a lieu à Act Up : comment répondre à Dustan. Ecrire cette phrase, en soi, est le constat d'une tristesse. En général, Act Up n'hésite pas. Act Up répond tout de suite ou, en tout cas, le plus vite possible. C'est notre habitude.
La lecture des livres de Guillaume Dustan provoque très vite un sentiment de dégoût, de fatigue. Il y a là de l'acharnement, de la haine et la volonté de détruire une des plus belles aventures collectives de la communauté homosexuelle. On joue sur un terrain facile, sur des images éculées : Act Up, la secte, le ghetto, les pauvres hystériques, les puritains, les moralisateurs, les rabats-joie. On fait de la polémique à la petite semaine, la baise sans capote devient un fond de commerce et on passe dans les émissions de Dechavanne.