Vient de l’anglais et signifie : éruption. Rougeur fugitive ressemblant à celles de la scarlatine, qui peut survenir au début de certaines affections essentiellement virales et s’accompagne de fièvre.

Ce type de réaction cutanée, signe d’[hypersensibilité->mot434], peut apparaître dans les premiers jours ou semaines lors de l’initiation d’un traitement, réaction peut parfois être d’une ampleur et d’une gravité nécessitant l’arrêt de ce traitement. La reprise ultérieure du même médicament est parfois formellement contre-indiquée, comme c’est le cas avec l’[abacavir->mot356].

01 10, 2011

rilpivirine

Par |2023-11-24T16:12:57+01:00samedi 1 octobre 2011|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , , , , , , , , , , , , , , , |

Une nouvelle molécule (Edurant®) et un nouveau « 3-en-1 » (Complera®) sont sur le point d’être mis sur le marché (voir actu des traitements). Retour sur les deux essais cliniques de phase III [[Phase I : tolérance, toxicité, Phase II : efficacité, pharmacologie, Phase III : comparaison (avec placebo ou traitement de référence), Phase IV : effets indésirales, plus rares ou tardifs.]] qui ont évalué ce nouvel inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI), la rilpivirine (Edurant®). Les deux essais ont montré que l’effet de cette molécule sur la charge virale chez des personnes naïves de traitement n’était pas inférieur à celui de l’efavirenz (Sustiva®), un autre INNTI couramment employé. Quoique présentant un profil de résistance moins favorable que l’efavirenz, le traitement à base de rilpivirine était mieux toléré et présentait un profil de sûreté d’emploi plus favorable.

01 03, 2011

Co-infection VIH-VHC : nouvelles molécules & perspectives thérapeutiques

Par |2023-11-24T16:13:13+01:00mardi 1 mars 2011|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , , , , , , , , , , , , , , , , |

La 18e Conférence sur les Rétrovirus et les Infections Opportunistes (CROI) s’est tenue à Boston du 27 février au 2 mars 2011. Parmi les grands thèmes de cette conférence américaine, la prévention biomédicale s’est taillée la part du lion, incluant même une session entière consacrée aux résultats de l’essai de prophylaxie pré-exposition iPrEX. Mais c’est un autre sujet fort que nous avons choisi d’aborder en priorité dans Protocoles, celui concernant les nouveaux traitements de l’hépatite C, notamment pour les personnes co-infectées VHC et VIH.

01 03, 2000

Névirapine (Viramune®) : problèmes cutanés et hépatiques graves

Par |2023-11-24T16:18:15+01:00mercredi 1 mars 2000|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , |

Courant décembre, deux malades sont décédés des suites d'un rash cutané, provoquant des atteintes de la peau comparable à celles de grands brûlés. Toujours en décembre, un autre patient a développé une hépatite fulminante. Ces trois personnes prenaient de la Viramune®. Le 7 février dernier, l'AFSSaPS a averti les coordinateurs de CISIH et les responsables VIH des CRPV (Centres Régionaux de Pharmaco-Vigilance) des problèmes cutanés et hépatiques graves que peut provoquer la Viramune® (névirapine).