Xavier Bertrand recule sur le plan de lutte contre le sida et les IST.
La France compte près de 7000 nouvelles infections par le virus du sida chaque année, 40 à 50 000 personnes sont porteuses du VIH/sida sans le savoir et le nombre d’infections à gonocoque et chlamydia est en augmentation [[ Institut de Veille Sanitaire, novembre 2010.]]. Ce contexte nécessite une politique de santé publique ambitieuse.
Ce mercredi, les agences onusiennes ONUSIDA, le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l'organisation mondiale de la santé (OMS) ont communiqué [[Voir le communiqué de l'OMS, du PNUD et d'ONUSIDA : http://www.unaids.org/en/resources/presscentre/pressreleaseandstatementarchive/2011/march/20110315prtrips/ ]] leur vive inquiétude concernant la multiplication du nombre d'accords signés allant au delà des accords ADPIC, c'est-à-dire renforçant la durée des brevets et les monopoles des firmes pharmaceutiques sur des médicaments vitaux. Ces accords ont des conséquences dramatiques sur l'accès aux produits de santé pour les malades des pays pauvres. Des études réalisées montrent que le coût des dépenses de santé a fortement augmenté dans les pays en développement ayant signés de tels accords par le passé. Il y a dix jours, c'était UNITAID [[Voir le communiqué d'UNITAID : http://www.unitaid.eu/en/resources/news/320-unitaid-concerned-over-future-of-medicines-access-after-eu-india-fta.html]] , la facilité internationale d'achat de médicaments qui avait dénoncé ces accords.