Traitement » colladeter » : les trithérapies marquent le pas, les charlatans reviennent.
Act Up-Paris met en garde contre une affaire d'escroquerie au traitement-miracle : le colladeter - 40 injections de mimosa - est censé " guérir " le sida.
Act Up-Paris met en garde contre une affaire d'escroquerie au traitement-miracle : le colladeter - 40 injections de mimosa - est censé " guérir " le sida.
Les pays en développement sont actuellement dramatiquement frappé par l'épidémie de sida. En Afrique du Sud, par exemple, le gouvernement dénombre désormais plus de 1 500 nouvelles infections par jour, et plus de trois millions de personnes infectées au total.
Un médecin généraliste de Nemours a été placée sous contrôle judiciaire par un juge d'instruction de Fontainebleau pour " facilitation de l'usage de produits stupéfiants (Subutex®) ".
Le centre médical du Moulin Joly, de la Croix Rouge Française, aura tout tenté pour abattre moralement et physiquement Ali B., qui le fréquentait depuis septembre 1998.
Profitant des revendications des associations de lutte contre le sida pour que les études épidémiologiques s'étendent à toute personne contaminée par le VIH, le gouvernement vient de modifier le dispositif de déclaration obligatoire de l'infection à VIH mis en place en 1988 et cadré par la C.N.I.L.
Le 15 juillet, une quinzaine de militants d'Act Up-Paris ont investi le siège des laboratoires Abbott à Rungis pour protester contre le retard de l'arrivée des gélules de Norvir®.
Pendant deux ans, Bernard Kouchner aura servi de caution humanitaire et progressiste à un gouvernement trop « pragmatique » pour écouter les malades. En promettant beaucoup, il entretenait l'illusion que Lionel Jospin, Martine Aubry ou Dominique Strauss-Kahn se souciaient des questions de santé publique ; en ne faisant rien, il révélait son impuissance et les véritables priorités du gouvernement : les impératifs budgétaires. Ce rôle d'alibi, Bernard Kouchner l'a joué avec trop d'enthousiasme pour que l'on puisse vraiment lui pardonner.
Dans certains pays, 1 personne sur 4 est contaminée. Mais pratiquement aucune n'a accès à des soins médicaux.
Un droit en péril.
La protection du secret médical n'est pas un luxe : si nous l'exigeons, c'est par souci de protéger nos vies privées et la confidentialité de nos états de santé.