Se dit d’une personne dont le [sérum->mot412] contient des [anticorps->mot452] dirigés contre un agent infectieux ([toxoplasme->mot496], rubéole, [CMV->mot552], [VIH->mot445], [VHB->mot384], [VHC->mot417]).

Terme employé, en langage courant, pour désigner une personne vivant avec le VIH.

Voir [séroconversion->mot611].

30 10, 2013

Retour sur la conférence sciences sociales et VIH de Paris

Par |2023-11-24T16:12:08+01:00mercredi 30 octobre 2013|Catégories : Archives|Mots-clés : , , |

Au début du mois de juillet se déroulait la deuxième conférence internationale de sciences sociales sur le VIH à Paris, deux ans après la première conférence de Durban. Dans sa conférence inaugurale, l'anthropologue et médecin Didier Fassin revenait sur l'importance des sciences de l'homme et de la société dans la lutte contre la maladie. Le sida a profondément changé les sociétés humaines, et a durablement modifié le rapport des individus à l'intimité, à la sexualité et aux politiques de santé. Mais à quoi bon s'intéresser à ces aspects de la maladie ? Pourquoi ne pas confier le seul « traitement » scientifique de la maladie aux médecins ? Les sciences sociales permettent, selon Didier Fassin, de percevoir les limites de nos certitudes, de les « déstabiliser », et ainsi de faire évoluer la recherche en lien avec les attentes des populations concernées. Par exemple, des études ont montré, dans le contexte carcéral, que le principal frein au traitement n'était pas uniquement l'accès difficile aux molécules, mais également le stigmate associé à la maladie, et qu'il fallait donc élaborer des stratégies de distribution des molécules moins stigmatisantes. De même, en prévention, l'idée de proposer des traitements préventifs aux personnes ayant une sexualité à haut risques se heurte à la faisabilité de la stratégie ; les implications sociales de la prise d'un traitement chez un séronégatif n'étant pas réellement abordées par les médecins.

31 10, 2012

Programme d’action gouvernemental contre les violences et discriminations des LGBT: pour Najat Vallaud-Belkacem, « la sérophobie ne relève pas des questions LGBT »

Par |2023-11-24T16:12:31+01:00mercredi 31 octobre 2012|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , , , |

Act Up-Paris est désespérée du programme élaboré suite aux réunions des différents groupes de travail du Programme d’action gouvernemental contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre, présenté ce matin en conseil des ministres et devant les associations LGBT. Cela faisait certes longtemps qu'autant d'associations LGBT n'avaient pas été reçues dans un ministère, mais le résultat est très loin de répondre aux enjeux pratiques qui nous concernent. Act Up-Paris avait participé à ces consultations. Autant dire qu'aucune de nos revendications n'ont été entendues [[ Par exemple, cette proposition sur le dépistage obligatoire ou celle-ci sur les questions internationales ]].

31 10, 2012

Lettre ouverte à Madame la ministre des affaires sociales et de la santé

Par |2023-11-24T16:12:31+01:00mercredi 31 octobre 2012|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , , , , , |

Diagnostiqué séropositif au VIH en 1986, je suis aujourd’hui âgé de 84 ans.
Au VIH s’ajoutent maintenant les pathologies liées aux effets indésirables des traitements, et les problèmes liés au vieillissement. J’ai eu une toxoplasmose en 1996 et je souffre aujourd’hui de plusieurs pathologies : spondylarthrite ankylosante, cancers, hypothyroïdie, hypertension, anémie… Mon état de santé nécessite donc une prise en charge pluridisciplinaire et des aménagements quotidiens, dus au fait que j’ai notamment perdu ma mobilité suite à une fracture du col du fémur qui a été suivie d’une infection à staphylocoque doré lors de la pose d’une prothèse.