L'Assemblée générale de la prévention a tenu ses promesses et même au-delà. Malgré les risques de redites avec la journée du CRIPS [[Centre Régional d'information et de Prévention sur le Sida CRIPS ]] qui se tenait la veille et l'absence des pouvoirs publics.
Dans un contexte de reprise de l'épidémie chez les gays et de sa croissance exponentielle chez les hétéros, la prévention du sida ne s'est pas adaptée à ce nouvel état de fait. Les pouvoirs publics, par manque de volonté politique, laissent tout le travail aux associations. Et certaines d'entres elles se lancent dans une politique, controversée, de réduction des risques sexuels. Aujourd'hui, il est temps de parler de cul et de prévention.
La lettre que nous avions envoyée à Christian Saout, président d'Aides, n'en finit plus de recevoir des réponses. Nous en avons d'abord reçu une par courrier. Nous avons ensuite appris que notre lettre avait été reproduite en fac simile dans le bulletin des volontaires d'Aides, accompagnée d'un édito assassin. Dernièrement, c'est dans les pages «Rebonds» de [...]
L'édition 2002 du rapport du groupe d'experts présidé par le Pr. Delfraissy, qui fixe les orientations de la prise en charge des personnes infectées par le VIH, l'indique clairement : «Le discours de prévention doit être simple : seuls les préservatifs, qu'ils soient masculins ou féminins, protègent du VIH et des principales infections sexuellement transmissibles. Cette évidence doit être rappelée [...]». Avec d'autres acteurs de la lutte contre le sida, Aides remet en cause cette évidence et tente de «repenser la prévention» du sida.
