les bureaucrates trahissent les séropositifs des pays en développement
Les ONG médicales et les activistes des associations de lutte contre le sida exigent de l'argent pour les médicaments anti-sida.
Les ONG médicales et les activistes des associations de lutte contre le sida exigent de l'argent pour les médicaments anti-sida.
L'A.F.E.F. (Association Française pour l'Étude du Foie) est la « société savante » de référence pour les hépato-gastro-entérologues. Pratique inhabituelle : lors de son dernier congrès à Angers, le 6 octobre 2001, un représentant d'association de patients a été officiellement invité à parler à la tribune : il s'agissait de Pascal Melin, président de SOS Hépatites, la principale fédération de malades en France.
Les multithérapies maintiennent les malades du sida en vie, elles ne parviennent pourtant pas à les guérir. Une des explications de cet échec réside dans la présence, quelque part dans l'organisme, de certaines cellules qui sont soustraites à l'action du traitement et demeurent infectées. En effet, les multithérapies antirétrovirales, qui agissent pour réduire la production du VIH dans les cellules T (cellules de l'immunité), sont moins efficaces sur les macrophages qui, de par leur action de phagocytose, capturent le virus. Ces cellules font ainsi office de réservoirs viraux, ce qui rend impossible l'élimination du VIH. C'est la raison pour laquelle les traitements antirétroviraux sont actuellement prescrits à vie.
Le 11 septembre, il aura fallu peu de temps aux Etats-Unis et à leurs alliés pour se mettre sur le pied de guerre. Une coalition mondiale, des budgets sans limites, une médiatisation quotidienne, la mise au pas de l'industrie pharmaceutique : les pays riches ont déployé en deux mois l'arsenal qu'ils refusent depuis vingt ans à [...]
Depuis 10 ans, l'explosion des épidémies de VIH, VHC et VHB en prison contraint les responsables politiques à une prise en compte des questions de santé en milieu carcéral. L'urgence de la situation a ainsi entraîné la mise en place en 1994 d'une réforme dite « progressiste » du système de soins en prison (dont les effets concrets restent pourtant très insatisfaisants), la réalisation en 1997 d'une étude sur la prise en charge du VIH et de la toxicomanie en prison, et enfin récemment la production de ce nouveau rapport sur « sur la réduction des risques de transmission du VIH et des hépatites virales en milieu carcéral ».
Hier, Bernard Kouchner présentait au Conseil des ministres le plan triennal de lutte contre le sida, et a lancé devant les médias la campagne de prévention nationale du 1er décembre. La conférence de presse et le discours prononcé par le ministre le montrent, les pouvoirs publics sont toujours aussi incapables de se mobiliser et de mobiliser le grand public contre le VIH.
Décembre. Une fois de plus nous terminons l'année sans enthousiasme. Tous les chiffres le disent, que ce soit à Paris ou dans le reste du monde, les contaminations de sida augmentent. La situation des malades du sida ne s'est pas améliorée. Les nouvelles molécules si prometteuses dont on nous parle depuis plusieurs années n'arriveront pas avant [...]
Le mercredi 28 novembre 2001 à partir de 19 heures, Act Up-Paris vous invite à sa 36ème Réunion Publique d'Information (RéPI).
Voici les résultats de l'enquête Amaigrissements «inexpliqués», parue dans Action n°74 de juin 2001, et Protocoles hors série sur la coinfection de septembre 2001. Nous avons reçu à ce jour 40 réponses. Cette enquête a également été diffusée par le vaste réseau de l'association AIDES, qui en a collecté plus de 300. Les résultats de tous ces retours se recoupent . Nous vous présentons ici l'analyse des seules réponses adressées à Act Up.
Le 4 octobre dernier, nous étions une vingtaine à participer à une table ronde consacrée aux problèmes des hôpitaux. Les problèmes d'accueil des malades dans les hôpitaux se multiplient, que ce soit dans les services VIH ou dans des services spécialisés (diététique, hépato, chirurgie, etc.).