Les échappements thérapeutiques
Lundi 8 novembre 1999 de 19h30 à 22 h, Act Up-Paris vous invite à sa 24ème RéPI (réunion publique d'informations).
Lundi 8 novembre 1999 de 19h30 à 22 h, Act Up-Paris vous invite à sa 24ème RéPI (réunion publique d'informations).
Depuis ce matin, 30 militants d'Act Up-Paris occupent les locaux des laboratoires Abbott afin d'obtenir des médicaments pour 8000 personnes sur le point de mourir en France.
Les premières prises de position de Dominique Gillot dans le cadre de la lutte contre le sida se sont révélées désastreuses.
Act Up-Paris a saccagé le stand du laboratoire Abbott lors de la VIIème Conférence Européenne sur les traitements et les aspects cliniques de l'infection à VIH, qui se tient à Lisbonne (Portugal), pour protester contre la pénurie en ABT 378[[ Lopinavir/r, commercialisé sous le nom de Kalétra® ]]. volontairement créée par le laboratoire.
Depuis six mois, l'accès aux antirétroviraux en Côte d'Ivoire est suspendu. Le programme d'accès aux traitements lancé par l'ONUSIDA et le Gouvernement Ivoirien en Août 1998 est en "stand by"; les inclusions de malades sont arrêtées.
Au cours des débats sur les différents projets de loi visant à organiser la vie des couples non mariés, les droits ouverts ont été régulièrement diminués.
Vendredi 8 octobre à 14 heures, les associations Push, le Zoo, Amnesty International et Act Up-Paris ont manifesté devant l'ambassade Ougandaise contre la "chasse aux homos" annoncée par le président de l'Ouganda, M. Yomeri Museveni.
Les indices se multiplient : depuis plusieurs mois, la préfecture de police de Paris chargée de gérer les questions relatives au séjour des étrangers remet en cause l'inexpulsabilité et la régularisation des personnes atteintes de pathologies graves. Celles-ci sont en effet inexpulsables depuis la loi Debré, et régularisables depuis la loi Chevènement, grâce à la pression des associations de malades et des mouvements de sans-papiers. Elles sont censées obtenir de plein droit des titres de séjour d'un an renouvelables donnant droit au travail, et leur ouvrant les mêmes droits qu'aux autres malades. Pour les personnes séropositives, c'est par exemple le droit à l'Allocation adulte handicapé (AAH) qui est en jeu.
L'échappement thérapeutique qui touche environ 8 000 séropositifs au VIH en France, ou les 6 000 nouvelles contaminations en 1998, ne semblent pas suffisants pour persuader les pouvoirs publics à renoncer au scénario de fin d'épidémie et de baisse des crédits. Aucun moyen ne sont prévu pour prendre en charge les 150 000 séropositifs au VHC qui connaîtront des complications de leur état sous peu.
... avec Erik Rémès « Je me suis rapidement aperçu qu'[il] était complètement désœuvré et paumé, vraiment con, prétentieux et immature. Je me suis dit que le contaminer ne pourrait mettre que du plomb dans sa microscopique cervelle de laitue. En fait, je crois lui avoir rendu service en le contaminant. Je lui ai donné un [...]