La recherche et l’information
Nous disposons aujourd’hui, via les médias et l’informatique, d’un nombre important de sources d’information concernant la recherche clinique dans presque tous les domaines. Cet état de fait n’a pas toujours existé.
Nous disposons aujourd’hui, via les médias et l’informatique, d’un nombre important de sources d’information concernant la recherche clinique dans presque tous les domaines. Cet état de fait n’a pas toujours existé.
Le 16e symposium international sur le VIH et les maladies infectieuses émergentes à eu lieu à Marseille du 24 au 26 mars. Ce fut une conférence de grande qualité et avec haut niveau de savoir. Les 23 sessions qui se sont succédées pendant ces 3 jours ont couvert la quasi-totalité des thématiques d’actualité tant dans le domaine de la prise en charge, que de la recherche clinique ou fondamentale.
Act Up-Paris est signataire de cet appel. Rejoignez-nous.
Act Up-Paris a signé la pétition de la Coordination des Intermittents et Précaires pour empêcher son expulsion du Quai de Charente.
Depuis 2006, le système de santé en France a été profondément modifié. Parmi les changements, touTEs les assuréEs sociauxLES doivent avoir déclaré unE médecin traitantE qui joue le rôle de pierre angulaire d'un système qui devrait permettre une réelle coordination des soins. Le suivi VIH ne s'arrête pas à la charge virale et aux CD4. Pour [...]
Il est certain que l’intitulé de cette conférence parle de rétrovirus, pas forcément de VIH. Est-ce pour cela que nous avons eu droit, cette année à une plénière sur un nouveau venu, le XMRV ou xenotropic murine leukemia virus-related virus ? Il s’agit d’un nouveau rétrovirus auquel on attribue la responsabilité des cancers de la prostate. Comme une immense protestation des puristes du VIH, une coupure de courant est intervenue au moment de la première présentation orale sur le même sujet. Un complot des défenseurs de l’exception sida ? Ce serait oublier un autre virus, sujet du jour, qui ne nous laisse pas indifférents depuis un bon moment déjà, bien au contraire, l’hépatite C et son virus pas rétro du tout.
L’impression qui ressort de plus en plus de cette conférence est qu’elle se situe désormais pleinement dans une nouvelle ère de la recherche sur le sida. Après la longue époque des traitements antirétroviraux, des résistances, des effets secondaires et des complications, la dominante est maintenant pleinement à la suite de l’histoire : éradication, prévention, contrôle immunitaire et enjeux sociopolitiques occupent un terrain jadis relégué à quelques brèves interventions quelque peu ésotériques des éditions précédentes. Non pas que le quotidien des personnes vivant avec le VIH ne soit plus à l’ordre du jour, mais la recherche qui se doit d’anticiper, aborde maintenant le temps d’après où tout reste à découvrir.
Cette dix septième CROI n’est certes pas la conférence des annonces tonitruantes. Mais c’est une conférence très riche en résultats dans tous les domaines. Le dynamisme de la recherche américaine, boosté par les plans de développement qui se succèdent y est certainement pour beaucoup. Pour autant, la contribution étrangère et notamment européenne y est très nettement visible comme en témoigne la plénière de ce matin où Hans-Georg Kräusslich de l’université de Heidelberg (Allemagne) y a présenté les dernières avancées de son groupe sur l’assemblage et la maturation des virus. Mais il ne se discute pas que de la science fondamentale à San Francisco.
Ce mardi 16 février s’ouvre la dix-septième conférence américaine sur le VIH/sida, la CROI, à l’ombre du Golden Gate. Le programme de la conférence ne laisse pas apparaître d’événement sensationnel ou d’annonce tonitruante mais plutôt une fiévreuse ambiance de travail. Comparé aux éditions précédentes, les journées se rallongent, de huit heures à dix-huit heures, même vingt heures pour ce jour d’ouverture.
Sanofi-Aventis a annoncé un bénéfice record pour l'année 2009 qui montre bien que les prix imposés par l'industrie pharmaceutique n'ont rien à voir avec les coûts réels. Act Up-Paris demande à la France de ponctionner ces bénéfices pour financer la Sécurité Sociale et invite les pays en développement à émettre des licences obligatoires sur les médicaments produit par le laboratoire français.