Déclaration obligatoire. Anciennement Déclaration obligatoire de [sida->mot 393] (DOS), cette déclaration concerne certaines maladies listées par décret, par exemple : la séropositivité au [VIH-> mot445]. C’est sur cette déclaration qu’est fondé le système de surveillance épidémiologique actuel. Auparavant, seul le [sida-> mot393] avéré faisait l’objet d’une déclaration obligatoire. La DO est en vigueur depuis 2003.

Voir le site de l'[InVs-> mot1269] : [www.invs.sante.fr->http://www.invs.sante.fr/surveillance/vih-sida/default.htm].

07 02, 2002

Jospin : sida, connais pas

Par |2023-11-24T16:17:44+01:00jeudi 7 février 2002|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , |

Personne ne connaît le nombre de personnes séropositives en France. Le système de surveillance épidémiologique qui permettrait de le savoir est aujourd'hui bloqué par Lionel Jospin. Le dispositif de Déclaration Obligatoire de Séropositivité (DOS) qui devait être mis en place au plus tard en janvier 2002 ne sera vraisemblablement pas opérationnel avant les élections.

01 05, 2000

Edito

Par |2023-11-24T08:12:19+01:00lundi 1 mai 2000|Catégories : Act Up-Paris|Mots-clés : , , , , , |

Voilà ce que je ressens actuellement dans l'ensemble du milieu sida, et notamment à Act Up. Partout je vois des militants usés, exaspérés par cette histoire qui se répète : des pouvoirs publics peu mobilisés et toujours à la traîne, des administrations sourdes face aux malades, des laboratoires cyniques.

01 02, 2000

Zéro !

Par |2023-11-24T16:18:17+01:00mardi 1 février 2000|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , |

On pourrait croire qu'il s'agit d'un hasard. Le Directeur Général de la Santé, Lucien Abenhaïm, est épidémiologiste. Il devrait donc aimer les chiffres, et se battre pour leur existence. C'est pourtant tout le contraire qui se passe : aujourd'hui, plus personne ou presque en France ne produit de chiffres sur l'évolution de l'épidémie de sida. Au mieux, on se réfère à des études datant de 1997 et de 1998. Les autres chiffres ne sont que des projections, dérivant de résultats dégagés du suivi de cohortes. Or, sans chiffres, pas de visibilité. Pas de malades, pas de nouveaux séropos, pas de coinfectés VIH-VHC, pas de morts, pas de femmes, pas d'hommes. Rien. Que des suppositions.

01 10, 1999

Édito

Par |2023-11-24T16:18:22+01:00vendredi 1 octobre 1999|Catégories : Archives|Mots-clés : , , , , |

Alors que l'observance est plus ou moins facile selon les malades et les thérapies, alors que les effets secondaires des traitements sont toujours aussi handicapants, alors que les chiffres des personnes en échappement thérapeutique sont plus qu'alarmants, les Minstères agissent comme si l'épidémie de sida était désormais réglée et ne suscitait aucune action urgente de leur part. Leurs intentions sont clairement exprimées : il s'agit de revenir sur les droits accordés depuis quelques années aux personnes vivant avec le VIH en proposant des réformes visant à une réduction des prestations offertes. A l'opposé, le secteur privé (assureurs, employeurs ...) continue de considérer les malades comme des indésirables, soit dangereux, soit trop prompts aux congés maladie, à l'invalidité.

02 07, 1999

Non au fichage nominatif des malades du sida

Par |2023-11-24T16:18:24+01:00vendredi 2 juillet 1999|Catégories : Archives|Mots-clés : , |

Profitant des revendications des associations de lutte contre le sida pour que les études épidémiologiques s'étendent à toute personne contaminée par le VIH, le gouvernement vient de modifier le dispositif de déclaration obligatoire de l'infection à VIH mis en place en 1988 et cadré par la C.N.I.L.

01 07, 1999

Epidémiologie : l’anonymat nominatif

Par |2023-11-24T16:18:24+01:00jeudi 1 juillet 1999|Catégories : Archives|Mots-clés : , , |

Act Up-Paris, comme d'autres associations de lutte contre le sida, demande depuis longtemps que l'épidémiologie cesse d'être l'outil de propagande d'un Etat pressé de faire passer l'épidémie pour maîtrisée. Entre autres urgences, pour permettre l'élargissement et l'affinement du champ d'observation de l'infection à VIH, l'intégration des personnes séropositives dans les données épidémiologiques s'impose - ne serait-ce que pour rendre définitivement clair que le recul relatif du nombre de décès ne peut être confondu avec la fin de l'épidémie.

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