Alors que l’ONUSIDA maintient l’objectif de mettre fin à l’épidémie de VIH d’ici 2030 – objectif déjà hors d’atteinte faute de volonté politique – le Projet de Loi de Finances (PLF) 2026 fragilise une nouvelle fois la prévention et l’accès au soin. En cause : des financements insuffisants pour le Programme 204 “Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins”, dont dépendent de nombreuses actions VIH/IST.
👉 Concrètement, ça veut dire :
❌ Sous-financement maintenu pour le VIH/IST, malgré une épidémie toujours active en France.
❌ Aucune prise en compte de la Prime Ségur pour les salariéEs du médico-social associatif : l’État impose la prime sans la financer, les associations doivent la payer sans compensation. Résultat : licenciements et baisse massive des actions de terrain.
❌ Programmes menacés : prévention, dépistage, accès à la PrEP, réduction des risques, accompagnement social et santé sexuelle, notamment pour les publics les plus exposés (travailleurSEs du sexe, HSH, personnes migrantes, usagerEs de drogues, jeunes LGBTQIA+, personnes incarcérées…).
Ces choix budgétaires sont irresponsables et dangereux
Le gouvernement prétend maintenir la lutte contre le VIH, mais asphyxie les associations qui la font vivre au quotidien. Sans moyens humains et financiers, pas de prévention, pas de dépistage, pas d’accès aux soins.
Nous exigeons :
✅ Une augmentation immédiate des crédits du Programme 204 dédiés au VIH/IST.
✅ Le financement intégral de la Prime Ségur par l’État et non sur le dos des associations.
✅ La protection du secteur associatif communautaire, moteur historique de la lutte contre le VIH.