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Les arbitrages concernant la contribution française au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme auront bientôt lieu.

Lors de la dernière conférence de reconstitution du Fonds, Nicolas Sarkozy a augmenté la contribution française de 187 millions de dollars US (sur trois ans). Il y a tout juste un an, François Hollande s’est engagé à mettre en place des financements innovants, supplémentaires pour la lutte contre le sida[[discours de François Hollande à la conférence sida de Washington le 23 juillet 2012 : http://www.ambafrance-ca.org/Conference-sur-le-SIDA]].

Pour une efficacité thérapeutique et préventive l’OMS recommande désormais de mettre sous traitement antirétroviral non plus 15 mais 26 millions de personnes[[http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2013/new_hiv_recommendations_20130630/fr/index.html]] . Cela ne pourra se faire que si les pays riches allouent les financements nécessaires.

« La France doit rester exemplaire dans sa solidarité internationale » déclare Céline Grillon de la commission International d’Act Up-Paris « il en va de la vie de millions de malades. »

C’est pourquoi François Hollande doit doubler la contribution française au principal outil d’accès aux médicaments dans les pays les plus pauvres.