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Parmi les personnes vivant avec le VIH, il en est qui se passent de traitement antirétroviral : – les HIC, les HIV-contrôleur-se-s, ont une charge virale qui demeure indétectable bien qu’ils/elles n’aient jamais pris de traitement antirétroviral alors qu’ils/elles sont infecté-e-s depuis des années (critère virologique), – les ALT, les asymptomatiques à long terme, n’ont aucune atteinte de leur immunité depuis qu’ils/elles sont infecté-e-s, c’est-à-dire que leur compte de lymphocytes CD4 reste normal (critère immunologique).

Ces personnes sont très peu nombreuses et suscitent un intérêt grandissant des chercheur-se-s parce qu’en comprenant ce qui fait leur particularité et leur capacité de résistance au virus, ils/elles espèrent découvrir des idées nouvelles pour soigner, voire guérir, les autres séropositif-ve-s et même prévenir les nouvelles infections. Débutées il y a longtemps, ces études prennent aujourd’hui une place prépondérante dans l’agenda de la recherche sur le VIH. L’ANRS y participe à travers l’organisation de cohortes observationnelles de HIC et de ALT. L’objectif de cette RéPI est de découvrir un peu mieux ce groupe de personnes vivant avec le VIH à travers quelques questions : – quels critères définissent le mieux les HIC et les ALT ? – Qui sont ces personnes ? – Qu’a-t-on appris en les étudiant ? – Que peut-on espérer de ces recherches ? Les InvitéEs : – Pr Brigitte Autran – Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière (Paris) – Pr Olivier Lambotte – Hôpital Bicêtre (Kremlin-Bicêtre) – Dr Ioannis Theodorou – Groupe hospitalier Pitié-Salpètrière (Paris) – Marie Préau Psychosociologue & Maître de conférence – Université de Nantes – Marion Mora Psychosociologue & ingénieure d’étude – ANRS/INSERM

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